TRAVAUX EN PARTENARIAT AVEC L’ORS BRETAGNE
SANTĂ ENVIRONNEMENT
Santé perçue : évaluation des impacts de la gestion des déchets
La production croissante de deÌchets et leurs divers modes de gestion contribuent aux rejets de substances potentiellement dangereuses qui suscitent de multiples interrogations quant aux risques pour la santeÌ humaine et pour lâenvironnement. Une meilleure connaissance et acceptation des enjeux pour les citoyens, dans le respect des principes de la santeÌ publique et environnementale, devient un enjeu primordial.
Le projet SPID (SanteÌ Perçue aÌ proximiteÌ dâInstallations de traitement des DeÌchets), financĂ© par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maĂźtrise de l’Ă©nergie) et menĂ© en partenariat avec les ORS d’Alsace et de RhĂŽne-Alpes, ainsi qu’avec la sociĂ©tĂ© Arriva, avait pour objectif de repeÌrer les facteurs de plus ou moins bonne acceptabiliteÌ des centres de traitements de deÌchets, en prenant en compte lâeÌtat de santeÌ de la population, lâincidence eÌventuelle des activiteÌs de traitement des deÌchets, le ressenti des riverains et celui des personnels de santeÌ du territoire et dâautres parties prenantes. Sur chaque site pris en compte, une enqueÌte de type « SanteÌ perçue » a eÌteÌ reÌaliseÌe aupreÌs des riverains (par questionnaire teÌleÌphonique), combineÌe avec une approche qualitative (entretiens cibleÌs avec des acteurs locaux) et avec lâexploitation de bases de donneÌes disponibles localement pour rĂ©aliser des profils de territoires socio-sanitaires et environnementaux, dont l’un en Bretagne.
Cette eÌtude a permis de formuler des preÌconisations permettant une meilleure acceptabiliteÌ des centres de traitement de deÌchets. Lâapproche deÌveloppeÌe dans SPID pourrait sâappliquer aÌ dâautres centres ou d’autres activiteÌs industrielles, installeÌs ou en projet.
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Télécharger les trois autres profils : Bas-Rhin, Loire, RhÎne
PUBLICATION
ĂVALUATION DE POLITIQUE PUBLIQUE
Les politiques de lutte contre les consommations nocives d’alcool
Cette Ă©valuation des politiques de lutte contre les consommations nocives dâalcool, conduite par la Cour des comptes, a consistĂ© Ă examiner la disponibilitĂ© des donnĂ©es, Ă analyser les diffĂ©rents paramĂštres qui caractĂ©risent les consommations nocives dâalcool au regard de lâĂ©tat des connaissances cliniques et Ă©pidĂ©miologiques, Ă passer en revue les principaux leviers dâaction mis en Ćuvre par les diffĂ©rents acteurs concernĂ©s et relevant de la rĂ©glementation de la distribution du produit et des dĂ©terminants de son prix, de la santĂ© publique, de la sĂ©curitĂ© publique, Ă en documenter les rĂ©sultats.
Le constat rendu est sévÚre pointant une tolérance diffuse vis-à -vis de la consommation de boissons alcoolisées, dont les effets négatifs sont largement sous-estimés. Le rapport déplore, plus largement, des politiques mal coordonnées et ne reposant pas sur des bases solidement établies.
En conclusion, la Cour appelle Ă une prise de conscience collective et propose un cadre dâaction au service dâobjectifs mieux affirmĂ©s.
PUBLICATION
SANTĂ ENVIRONNEMENT
Impacts de lâexposition chronique aux particules fines sur la mortalitĂ© en France continentale et analyse des gains en santĂ© de plusieurs scĂ©narios de rĂ©duction de la pollution atmosphĂ©rique
La pollution de l’air est dĂ©sormais considĂ©rĂ©e comme la premiĂšre cause environnementale de mort prĂ©maturĂ©e dans le monde.
Des rĂ©sultats rĂ©cents dâĂ©tudes de cohortes ont confirmĂ© lâexistence dâun risque de dĂ©cĂšs associĂ© Ă lâexposition chronique aux particules fines (PM2.5) dans la population europĂ©enne et française. Ces nouveaux rĂ©sultats Ă©pidĂ©miologiques ont Ă©tĂ© couplĂ©s Ă un modĂšle Ă fine Ă©chelle de modĂ©lisation de la qualitĂ© de lâair pour Ă©valuer lâimpact des PM2.5 sur la mortalitĂ© en France continentale, pour la pĂ©riode 2007-2008.
Plus de 48 000 dĂ©cĂšs par an pourraient ĂȘtre attribuĂ©s aux PM2.5, dont plus de la moitiĂ© dans les agglomĂ©rations de plus de 100 000 habitants. Si toutes les communes françaises respectaient la valeur recommandĂ©e par lâOrganisation mondiale de la santĂ© (10ÎŒg/m3), ce sont plus de 17 000 dĂ©cĂšs qui pourraient ĂȘtre Ă©vitĂ©s chaque annĂ©e en France. Le gain moyen en espĂ©rance de vie Ă 30 ans serait alors de 4 mois en France, mais pourrait atteindre plus dâun an dans les communes les plus polluĂ©es.
Ces rĂ©sultats confirment que des efforts poursuivant ceux mis en oeuvre jusquâĂ prĂ©sent pour amĂ©liorer la qualitĂ© de lâair se traduiraient par une diminution de la mortalitĂ© liĂ©e aux PM2.5.
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Le document ci-dessous résume les principaux résultats pour la région Bretagne.
PUBLICATION
SANTĂ ENVIRONNEMENT
Opinions et pratiques environnementales des Français en 2015
LâInsee rĂ©alise chaque mois, par tĂ©lĂ©phone, lâenquĂȘte de conjoncture auprĂšs des mĂ©nages (Camme) auprĂšs de 1800 individus environ. Son objectif est de recueillir lâopinion que se font les mĂ©nages, rĂ©sidant en mĂ©tropole, sur la conjoncture Ă©conomique gĂ©nĂ©rale.
Le dispositif permet Ă©galement, sur un mois donnĂ©, de rajouter un ensemble de questions sur des sujets variables. Câest le cas de la plateforme Environnement rĂ©alisĂ©e chaque annĂ©e au mois de novembre. Sa vocation est de faire des diagnostics conjoncturels sur la maniĂšre dont les individus apprĂ©hendent les enjeux environnementaux gĂ©nĂ©raux, certaines Ă©volutions dans le domaine de la consommation, des dĂ©placements ou de lâhabitat et les consĂ©quences sur leurs propres comportements. En 2015, lâamĂ©lioration de la qualitĂ© de lâair est devenue lâun des principaux enjeux environnementaux pour lâopinion publique.
PUBLICATION
SANTĂ DES ĂTUDIANTS
Les conditions de vie et de santé des étudiants de Rennes en 2014
La mĂ©tropole rennaise sâest rĂ©cemment dotĂ©e dâun observatoire mĂ©tropolitain de lâenseignement supĂ©rieur de la recherche et de la vie Ă©tudiante en raison de lâenjeu que reprĂ©sente lâenseignement supĂ©rieur sur le territoire et de la place quâoccupent les Ă©tudiants localement.
En partenariat avec les Ă©tablissements locaux et les acteurs de la vie Ă©tudiante, lâobservatoire sâest intĂ©ressĂ© aux conditions de vie et de santĂ© des Ă©tudiants. Cette enquĂȘte, rĂ©alisĂ©e par une Ă©quipe dâenseignants-chercheurs de l‘EHESP avec l’aide de trois stagiaires, apporte des Ă©lĂ©ments dâanalyse pour lâensemble des acteurs qui agissent en direction de cette population. Cette dĂ©marche vise Ă disposer dâun outil dâobservation locale de la vie Ă©tudiante conformĂ©ment aux objectifs du contrat local de santĂ© de la Ville de Rennes et du SchĂ©ma de dĂ©veloppement universitaire mĂ©tropolitain Ă©laborĂ© en 2013.
PUBLICATION
SANTĂ DES JEUNES
Rapport relatif Ă lâĂ©ducation Ă la sexualitĂ© : RĂ©pondre aux attentes des jeunes, construire une sociĂ©tĂ© dâĂ©galitĂ© femmes-hommes
Le Haut Conseil Ă l’EgalitĂ© a remis son rapport relatif Ă l’Education Ă la sexualitĂ© : « RĂ©pondre aux attentes des jeunes, construire une sociĂ©tĂ© d’Ă©galitĂ© femmes-hommes ». Il y prĂ©conise un plan dâactions interministĂ©riel en faveur de lâĂ©ducation Ă la sexualitĂ© articulĂ© autour de 30 recommandations et 4 grandes prioritĂ©s : Mieux connaitre et reconnaitre la sexualitĂ© des jeunes. Renforcer de maniĂšre ambitieuse la politique interministĂ©rielle dâĂ©ducation Ă la sexualitĂ©. Organiser, financer, Ă©valuer et renforcer la visibilitĂ© de lâaction de lâEducation nationale en matiĂšre dâĂ©ducation Ă la sexualitĂ©. Responsabiliser les autres espaces clĂ©s de socialisation des jeunes hors-Ă©cole pour prendre en compte leur parcours de vie.
Ă SIGNALER
ACTIVITĂ PHYSIQUE
Observatoire national de l’activitĂ© physique et de la sĂ©dentaritĂ©
Selon lâOrganisation Mondiale de la SantĂ©, chaque annĂ©e, la sĂ©dentaritĂ© est Ă lâorigine de 2 millions de dĂ©cĂšs dans le monde. LâinactivitĂ© physique est considĂ©rĂ©e comme la premiĂšre cause de mortalitĂ© Ă©vitable dans le monde, responsable de plus de dĂ©cĂšs que le tabagisme.
Dans ce contexte et afin de disposer dâune connaissance plus fine de lâimpact des activitĂ©s physiques sur la santĂ©, lâobservatoire national de lâactivitĂ© physique et de la sĂ©dentaritĂ© (Onaps), a Ă©tĂ© créé en octobre 2015 Ă l’initiative du MinistĂšre chargĂ© des sports. Il a pour mission dâĂ©valuer sur le territoire français le niveau dâactivitĂ© physique et sportive ainsi que le degrĂ© de sĂ©dentaritĂ©, tant dans la population gĂ©nĂ©rale que dans les populations ciblĂ©es par le plan national sport, santĂ©, bien-ĂȘtre. Il est Ă©galement chargĂ© de recenser lâensemble des dispositifs spĂ©cifiquement mis en place en France pour promouvoir lâactivitĂ© physique et sportive et d’en Ă©valuer leur efficacitĂ©.
Ă SIGNALER
SANTĂ ENVIRONNEMENT
Qu’est-ce que la SantĂ© Environnement en Bretagne ?
L’âARS Bretagne a rĂ©alisĂ© un film sur la SantĂ© Environnement en Bretagne. DĂ©coupĂ© en sĂ©quences sous la forme de questions-rĂ©ponses, ce film aborde la dĂ©finition de la santĂ© environnementale, les enjeux, les spĂ©cificitĂ©s bretonnes, des exemples dâactions menĂ©es dans les territoires et le Programme RĂ©gional SantĂ© Environnement (PRSE).
Ce film a vocation Ă susciter des Ă©changes avec les acteurs de la ConfĂ©rence RĂ©gionale de la SantĂ© et de l’Autonomie (CRSA) et des confĂ©rences de territoires, tant sur les enjeux locaux que sur les conditions Ă mettre en place par le PRSE n°3 pour en rĂ©ussir la territorialisation.
Il pourra Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© Ă dâautres occasions comme outil de sensibilisation des acteurs aux enjeux bretons de santĂ© environnement, par exemple par les acteurs des contrats locaux de santĂ©.
AGENDA
ĂPIDĂMIOLOGIE
VIIĂšme CongrĂšs International d’EpidĂ©miologie ADELF -EPITER – EpidĂ©miologie et SantĂ© Publique
7, 8 et 9 septembre 2016 – Rennes
Le besoin dâutiliser les mĂ©thodes et pratiques de lâĂ©pidĂ©miologie en SantĂ© Publique s’est accentuĂ© et tout particuliĂšrement dans le domaine de la prĂ©vention oĂč rares sont les donnĂ©es probantes pourtant indispensables.
Le congrĂšs est ouvert Ă tous les domaines de lâEpidĂ©miologie, Ă tous leurs acteurs (reprĂ©sentants institutionnels, acteurs de proximitĂ©, professionnels ou associatifs, chercheurs) et Ă toutes les disciplines de la recherche (mĂ©decine, santĂ© publique, sociologie, psychologie, Ă©conomie, gĂ©ographie, sciences de lâinformation et de la communicationâŠ).
AGENDA
SANTĂ ENVIRONNEMENT
4e JournĂ©es d’Ă©changes en santĂ© environnement « Environnement et inĂ©galitĂ©s de santĂ© : un enjeu de santĂ© publique »
22 et 23 septembre – Rennes
LâĂ©valuation du Plan national santĂ© environnement 2 et de plusieurs PRSE par le Haut conseil de santĂ© publique a fait le constat que la lutte contre les inĂ©galitĂ©s socioterritoriales dâexposition Ă des risques sanitaires liĂ©s Ă environnement est une prioritĂ© Ă lâĂ©chelle des rĂ©gions.
Ă partir dâexposĂ©s de spĂ©cialistes de lâĂ©tude des inĂ©galitĂ©s sociales et/ou territoriales de santĂ©, de retours dâexpĂ©riences et de tĂ©moignages sur le diagnostic de ces inĂ©galitĂ©s, les outils utilisĂ©s et les politiques mises en Ćuvre dans les territoires, ces journĂ©es doivent permettre de dĂ©velopper la capacitĂ© des professionnels compĂ©tents en santĂ©-environnement Ă interagir avec les autres acteurs des politiques territoriales pour les rĂ©duire.
Ces journĂ©es sont ouvertes aux personnels des ARS, des DREAL, des Services Communaux d’HygiĂšne et de SantĂ©, aux directions d’urbanisme/Ă©cologie urbaine de Villes ou CommunautĂ©s de communes, aux Ă©lus locaux, aux associations, aux bureaux dâĂ©tudesâŠ
Détails, programme et inscription (gratuite mais obligatoire)
AGENDA
CONDUITES ADDICTIVES
Faire avec les addictions : quelles pratiques?
8 octobre 2016 – Paris
Alcool, drogues illicites, tabac, antalgiques, anxiolytiques, antidĂ©presseurs, etc., sont consommĂ©s de plus en plus et partout : de lâusine au chantier, de la finance au milieu hospitalier, du stade Ă lâĂ©cole, de la rue au milieu festif…
Mais que savons- nous du sens de ces consommations pour les multiples usagers, plus ou moins « insĂ©rĂ©s », plus ou moins « accro » Ă ces produits et Ă leurs fonctions ? Que savons-nous des hommes et des femmes, qui tentent de prĂ©venir ces usages, qui sâinscrivent dans la rĂ©duction des risques qui leur sont liĂ©s ou encore apportent des soins Ă ceux qui en souffrent ? Que savons-nous des outils quâils mettent en Ćuvre et des nouveaux dispositifs quâils expĂ©rimentent ?
Ce colloque croise une pluralitĂ© dâapproches (psychologie, ergonomie, sociologie, anthropologie, mĂ©decine, etc.) et interroge le sens des usages de psychotropes moins pour eux-mĂȘmes que pour rĂ©pondre aux questions soulevĂ©es par la prĂ©vention, la rĂ©duction des risques et le soin.